
Un acheteur a le droit de faire entreprendre des diagnostics contradictoires avant l’achat d’une maison à Sablé-sur-Sarthe. Cela lui permet de vérifier l’état réel du bâtiment. Voici ce qu’il en est.
Pourquoi planifier des diagnostics contradictoires avant un achat immobilier ?
Dans le cadre d’un investissement immobilier, le vendeur a l’obligation de présenter le DDT (dossier de diagnostics techniques) aux potentiels acheteurs. Tous les diagnostics obligatoires doivent y figurer afin de garantir la transparence de la vente. Ces documents renseignent sur l’état du bâtiment et devraient suffire à l’acheteur pour prendre une décision.
Cependant, il arrive que l’acheteur ait quelques doutes sur l’exactitude des informations rapportées et veuille s’en assurer par le biais des diagnostics contradictoires. Ces derniers prennent alors la forme de contre-expertise, car il s’agira de faire refaire les mêmes diagnostics techniques que ceux déjà remis par le propriétaire.
Qui prend en charge les diagnostics contradictoires ?
Toutes les dépenses liées à ces contre-expertises sont à la charge de l’acheteur puisque c’est lui qui prend l’initiative de les réaliser. Pour lui, il ne s’agit pas d’une obligation, mais d’une décision qui lui est propre. D’ailleurs, c’est lui qui devra chercher les diagnostiqueurs à mandater, mais il lui faut choisir des professionnels autres que ceux engagés par le vendeur.
En moyenne, un diagnostic coûte entre 40 et 250 euros. Plus il y aura de contre-expertises à faire, plus le budget à prévoir augmente. L’acheteur peut décider de ne faire refaire que les expertises pour lesquelles il a de sérieux doutes.
Quand faut-il réaliser les diagnostics contradictoires ?
Les diagnostics contradictoires doivent être planifiés :
- Soit après la signature de l’avant-contrat : il faut alors profiter du délai de rétractation pour pouvoir réagir immédiatement en cas d’erreurs.
- Soit après la signature de l’acte de vente : il faut les planifier au cours des 12 mois qui suivent la signature du contrat pour pouvoir avoir recours en cas d’erreurs.